lundi 19 mars 2007

Petite note sans grand intérêt ...

... enfin, sauf si vous vous intéressez à la coiffure, la cuisine ou la lecture !
Ça faisait un moment que je traînais mes cheveux avec des racines aussi longues qu'une journée sans pain ! Alors, comme ça d'un coup, j'ai décidé d'aller me faire rattraper tout ça. Et pour ça j'ai dû changer de coiffeur.
Je vous explique. Le salon dans lequel j'avais l'habitude d'aller ne pouvait me prendre que le samedi et moi je ne voulais pas le samedi. En fait ils auraient pu me prendre un autre jour vers 17h30 mais ils ne voulaient pas. Ben oui, le temps de faire un balayage et un coiffage sur ma luxuriante chevelure et il aurait été pratiquement 20h. Et ça fait trop tard pour terminer pour ce coiffeur de petite ville. Dommage parce que du coup ils ont perdu ma clientèle. Parce que moi passer mon samedi après-midi dans un salon de coiffure à écouter les mémères d'à côté raconter les derniers ragots, franchement, c'est pas trop ce que j'ai envie de faire. Alors il m'a fallu surmonter mon horreur du téléphone pour appeler un salon d'une galerie commerciale proche de mon boulot. J'ai été super bien reçue par la dame du téléphone qui m'a donné tout de suite rendez-vous le jeudi soir, sans problèmes, le salon fermant à 21h.
Donc jeudi après le boulot me voilà assise dans un confortable fauteuil, attendant de me faire ratiboiser la tête. J'ai du revêtir une sorte de kimono blanc qui, pour une fois, me donne un air plutôt en bonne forme. Parce que la tunique noire qu'on nous force à mettre chez le coiffeur, chais pas pour vous, mais moi, ça me donne un air de cocker malade. Autant dire qu'on part sur de mauvaise bases pour aimer sa nouvelle tête ensuite !
Donc, me voilà dans un kimono blanc très seyant, dans un salon de coiffure assez cosy, me regardant complaisamment (pour une fois) dans une glace pendant qu'une gentille personne m'explique qu'elle va d'abord me faire le balayage pour que son collègue puisse ensuite s'occuper de ma coupe. Le dit collègue étant arrivé en cours de route pour évaluer l'état de ma chevelure et voir un peu ce que je souhaitais comme coupe, j'ai pu constater que l'homme avait l'air de savoir se servir de son instrument. Je suis ressortie deux heures et demi plus tard parfaitement enchantée du travail de ces deux personnes qui avaient réussi à me faire un balayage sans me massacrer le cuir chevelu et un brushing qui pendant trois jours m'a donné l'impression d'avoir toujours eu les cheveux raides. Complètement enchantée, j'y retournerai !
Bref, sortie de chez le coiffeur, il m'a bien fallu rentrer chez moi. Pour ce faire (wao ! je parle bien, hein ?), j'ai du prendre le métro. Généralement, ça se passe bien dans le métro, je me mets dans un coin, je sors un livre et me laisse conduire jusque mon arrêt, que bien souvent je manque presque de manquer tellement je me plonge dans le livre. Mais là, vraiment, j'avais plus envie de partir un courant que de sortir mon livre. J'ai bousculé un peu un homme en montant dans le métro. Ben oui, son gros sac m'empêchait de monter dans la rame. Et si je loupais mon métro, je loupais mon train ensuite. Alors j'ai poussé un peu le sac. Et le monsieur avec. Mais je me suis excusée, bien gentiment. Le problème c'est que l'homme en question ne semble pas avoir entendu mes excuses. Alors pendant les 8 stations qu'à duré mon voyage souterrain il m'a regardé d'un air à faire frémir les plus téméraires et murmurant des paroles inintelligibles " mfls...alope...sdgpoj...ute...ofsgur...étasse...fghiht". Mais le pire c'est quand il a sorti ses ciseaux pointus et a commencé à jouer avec en me regardant de son air de psychopathe. Et je ne pouvais même pas sortir en courant pour changer de wagon, l'ouverture des portes avait changé de côté en cours de route. Vous imaginez bien que j'ai détalé comme un lapin arrivé à la gare. Et heureusement que les portes s'ouvraient du bon côté pour moi. Autrement j'aurai dû passer à côté du mec avec ses ciseaux. Et ça, je n'en avais vraiment pas envie. Mais pas envie du tout. Je crois même que j'aurais attendu d'arriver à une station s'ouvrant du bon côté, tant pis pour le train ! Mais tout est bien qui finit bien, je suis rentrée saine, sauve et bien coiffée dans mon chez moi que j'aime, généreusement bien rangé par Monsieur Chéri.
Bon, j'allais vous raconter mes réussites culinaires du week-end mais vu la longueur de la note on va remettre ça, hein !
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1 commentaire:

  1. Dommage, on a raté les rondelles de fleurs ...
    'fin heureusement que monsieur (psychopathe ?) ne prends pas le RER :o)

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